"Chang est assis, il mange du riz, ses yeux sont petits, riquiquis." La comptine Chang Le Petit Chinois, distribuée à des élèves d'une école maternelle d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), selon Le Figaro, fait vivement polémique depuis sa publication sur le réseau social Facebook, mardi 26 décembre. Elle est accusée de racisme par de nombreux internautes et plusieurs associations.
Comme le précise L'Obs, Sacha Lin-Jung, le président de l'association des Chinois résidents en France, a publié mardi une photo de la comptine, qu'il aurait obtenu "d'un parent d'élève d'une école maternelle à Aubervilliers". Cette chanson comprend des paroles telles que "Chang me sourit, quand il me dit: 'veux-tu goûter à mes litchis?'", ou encore "T'es dans ton bateau qui tangue, t'as mal dans tes tongs." "Des parents asiatiques horrifiés à la vue de la chanson qu'on enseigne dans la classe de leur enfant en maternelle!!!", réagit le responsable associatif sur Facebook. "N'hésitez pas à pointer les clichés et stigmatisation raciste et faire comprendre gentiment en quoi c'est déplacé", poursuit-il. Linh-Lan Dao, journaliste de franceinfo, a également publié la comptine sur Twitter, entraînant de nombreuses réactions sur le réseau social.
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Une banderole «Joyeuses fêtes» accueille les habitants de Saint-Féliu-d’Avall. Unique souvenir des plus beaux ornements de la ville, installés quinze jours plus tôt. Pour les plus petits, une fête était prévue. Tout est annulé. Aujourd’hui, les 2 600 Féliciens n’ont plus envie. Les quelques commerces qui subsistent ont tiré le rideau de fer. Un vent violent et froid frappe les rues vides.
Suzanne Fabresse n’a pas attendu les mots d’ordre. Seule, elle a rangé sa crèche et retiré les guirlandes de son sapin. Il était 5 heures du matin, ce vendredi 15 décembre. Deux heures plus tôt, elle apprenait le décès de son petit-fils, Yonas, 11 ans, victime de la collision de son car scolaire et d’un TER, sur un passage à niveau, comme il en existe 15 000 en France.
Les souvenirs heureux ressurgissent. Yoyo, comme l’appelait sa grand-mère, était le fils unique, l’enfant tant désiré de Julien et Nora, celui auquel, après plusieurs fausses couches, on ne croyait plus. Jusqu’à cette fête de Pâques 2006 où Nora a annoncé que, cette fois, c’était bon… «Il est né le 3 novembre, à la clinique Notre-Dame d’Espérance. Il a attendu, on avait peur qu’il naisse le jour de la fête des morts», se souvient Suzanne. Elle se rappelle de ce jour comme si c’était hier, «c’était un beau bébé», raconte-t-elle. Malgré la séparation de ses parents, Yonas vit une jeunesse douce et heureuse entre deux foyers, au milieu de ses nombreux cousins qui habitent la région.
A Saint-Féliu-d’Avall, comme leurs parents avant eux, les enfants se connaissent parfois depuis la cour de l’école maternelle. Diogo, lui, est arrivé il y a sept ans de Vila Nova de Cacela, petit village du sud du Portugal. Sonia et José, ses parents, étaient venus travailler dans les champs de pêchers. «Ils viennent de prendre une plus grande maison, avec un jardin pour les enfants», raconte Ida, une cousine portugaise qui habite le même coin. Pas plus tard qu’il y a deux semaines, la famille d’Ida et celle de José s’étaient retrouvées, un dimanche, pour partager un repas typique portugais. «Les enfants jouaient au Monopoly au coin de la cheminée, d’autres faisaient voler leurs ballons dans tous les sens, on a dû leur demander d’arrêter.» Et cette seule réflexion nourrit aujourd’hui les regrets d’Ida.A Saint-Féliu-d’Avall, comme leurs parents avant eux, les enfants se connaissent parfois depuis la cour de l’école maternelle. Diogo, lui, est arrivé il y a sept ans de Vila Nova de Cacela, petit village du sud du Portugal. Sonia et José, ses parents, étaient venus travailler dans les champs de pêchers. «Ils viennent de prendre une plus grande maison, avec un jardin pour les enfants», raconte Ida, une cousine portugaise qui habite le même coin. Pas plus tard qu’il y a deux semaines, la famille d’Ida et celle de José s’étaient retrouvées, un dimanche, pour partager un repas typique portugais. «Les enfants jouaient au Monopoly au coin de la cheminée, d’autres faisaient voler leurs ballons dans tous les sens, on a dû leur demander d’arrêter.» Et cette seule réflexion nourrit aujourd’hui les regrets d’Ida.
Diogo, 11 ans, est en classe de sixième 4 au collège Jean-Bourquin, avec Allan. «Un fanatique de foot», se souvient Myriam, une auxiliaire de vie scolaire du collège. Il est inscrit au football club de Saint-Féliu. Dans la résidence HLM des Fraisas, sur les hauteurs de la ville, Allan met chaque instant à profit pour taper le ballon sur le parking avec ses voisins, Enzo et Tony. Derrière leurs baies vitrées, dans leur salon au carrelage blanc, les parents et gardent un œil sur eux. La conductrice du bus de ramassage scolaire habite au-dessus de l’appartement d’Allan, avec sa fille. Ils la croisent souvent. Elle les dépose parfois devant la résidence pour leur éviter le chemin à pied, depuis la station du centre de la ville. Pour la dernière semaine avant les vacances, elle a prévu de leur faire la surprise de décorer le véhicule. Elle n’en aura pas le temps.
Ce jeudi 14 décembre à 15 h 45, le bus blanc de Saint-Féliu d’Avall patiente sur le parking. Ils sont 23 élèves à grimper les quatre marches du véhicule. Loïc devait prendre celui de 17 heures mais, finalement, il a pu rentrer plus tôt. Lui aussi, membre de l’équipe du club local, est un aficionado de foot. Souvent il s’immortalise avec des maillots aux couleurs du Barca ou de l’OM pour les réseaux sociaux. Vingt et une minutes plus tard, à Millas, des ouvriers qui s’affèrent dans les champs de pêches de vigne, entendent le Klaxon du train. Rien d’inhabituel, ils ont l’habitude d’apercevoir ce vieux TER en provenance de Villefranche-de-Conflent. Une voisine est en train de faire la vaisselle et se rappelle le bruit des freins sur les rails. Elle lève la tête. C’est le choc. Elle aperçoit le car en deux morceaux. Elle se rue vers le passage à niveau. Des automobilistes sortent déjà les gamins du car. D’autres appellent les secours. Plus de 90 pompiers se dépêchent sur les lieux et la gendarmerie se déploie en demandant aux voisins de rester chez eux. Diogo, 11 ans, est en classe de sixième 4 au collège Jean-Bourquin, avec Allan. «Un fanatique de foot», se souvient Myriam, une auxiliaire de vie scolaire du collège. Il est inscrit au football club de Saint-Féliu. Dans la résidence HLM des Fraisas, sur les hauteurs de la ville, Allan met chaque instant à profit pour taper le ballon sur le parking avec ses voisins, Enzo et Tony. Derrière leurs baies vitrées, dans leur salon au carrelage blanc, les parents et gardent un œil sur eux. La conductrice du bus de ramassage scolaire habite au-dessus de l’appartement d’Allan, avec sa fille. Ils la croisent souvent. Elle les dépose parfois devant la résidence pour leur éviter le chemin à pied, depuis la station du centre de la ville. Pour la dernière semaine avant les vacances, elle a prévu de leur faire la surprise de décorer le véhicule. Elle n’en aura pas le temps. Ce jeudi 14 décembre à 15 h 45, le bus blanc de Saint-Féliu d’Avall patiente sur le parking. Ils sont 23 élèves à grimper les quatre marches du véhicule. Loïc devait prendre celui de 17 heures mais, finalement, il a pu rentrer plus tôt. Lui aussi, membre de l’équipe du club local, est un aficionado de foot. Souvent il s’immortalise avec des maillots aux couleurs du Barca ou de l’OM pour les réseaux sociaux. Vingt et une minutes plus tard, à Millas, des ouvriers qui s’affèrent dans les champs de pêches de vigne, entendent le Klaxon du train. Rien d’inhabituel, ils ont l’habitude d’apercevoir ce vieux TER en provenance de Villefranche-de-Conflent. Une voisine est en train de faire la vaisselle et se rappelle le bruit des freins sur les rails. Elle lève la tête. C’est le choc. Elle aperçoit le car en deux morceaux. Elle se rue vers le passage à niveau. Des automobilistes sortent déjà les gamins du car. D’autres appellent les secours. Plus de 90 pompiers se dépêchent sur les lieux et la gendarmerie se déploie en demandant aux voisins de rester chez eux.
Evidemment, Nora, s’inquiète de ne pas voir rentrer Yoyo. Elle contacte aussitôt le collège. On lui demande de venir. Elle se retrouve terrifiée dans un gymnase rempli de parents, tous plus angoissé les uns que le autres.
Il est environ 19 heures on entend des téléphones sonner Surement des proches qui souhaitent avoir des nouvelles.
Puis Suzanne, la grand-mère de Yoyo, ce souvient avoir vu un homme avancer avec une liste à la main.
Elle interroge. Et n’obtient aucune réponse. L’attente est une torture. A son récit, on ne peut s’empêcher de penser à «L’indicible de A à Z» où Georges Salines raconte l’attente insupportable pendant le long travail d’identification des victimes du Bataclan. La famille de Yonas se tient par les mains serrées: «On se disait que cela pouvait donner du courage au petit», raconte Suzanne. Tout d’un coup, ils sont appelé. Suzanne croise un homme qui s’avère être psychiatre. Comprend-elle pourquoi il lui dit: «Dans la douleur, tout est permis»
Mais elle n’oublie pas ces mots. On fait asseoir les parents dans le bureau du directeur. «Je suis au regret…»
Suzanne étouffe les autres mots dans ses sanglots. «Son ton était froid, même glacé, je n’ai pas pu m’empêcher de le gifler.» Comment annoncer la perte d’un enfant? Le maire de Saint-Féliu d’Avall aux grands discours préfère les minutes de silence. «Le ciel est tombé sur notre tête, nous sommes effondrés», confie-t-il, à l’écart. Marjorie, la mère de Loïc, se met à écrire. Elle adresse des lettres à son garçon chéri: «Tu n’aurais pas dû prendre ce bus, tu n’aurais pas dû nous quitter, tu n’aurais pas dû cesser de respirer. Nous souffrons tous tellement de ton absence, de tes bêtises, de ton incessante envie de parler, mais aujourd’hui, j’ai tellement besoin que tu me fatigues avec tes conversations interminables sur le choix de tes crampons de foot. Si je pouvais à nouveau entendre le son de ta voix.»
Dans l’église romane de la ville, dès le lendemain, il n’y a plus de place sur les chaises. Les mères de familles étouffent leurs sanglots, elles serrent fort leurs enfants. Les fidèles se regardent, abattus, perdus.
L’histoire de la barrière fait les grands titres, mais à Saint-Féliu on parle d’un combat d’assureurs et d’avocats, bien loin de leur peine. «Ça ne rendra pas les gamins à leurs parents», répètent les habitants. «La conductrice est une maman, je ne peux accepter d’entendre qu’elle aurait pu mettre ces enfants en danger», raconte Suzanne. Dans la résidence Fraisas on n’a pas tout de suite réalisé qu’il s’agissait de la voisine. Et puis, sa voiture rouge n’est pas revenue sur le parking. Enzo, le voisin et partenaire de jeu d’Allan, était également dans le bus. Sauvé parce qu’éjecté au moment de l’accident, il est chez lui, en famille, face aux voisins qui n’ont plus d’enfant. Il a des pansements visibles. Mais on craint pour lui, pour son mental.
Deux jours après la collision, le train est encore inspecté par la gendarmerie et des agents de la SNCF. Le car éventré a disparu. Les débris de verre, des sièges, un manuel scolaire vont être enlevés alors que le procureur de Marseille vient faire des constatations. Les passages à niveaux parsèment les routes autour de Saint-Féliu. Les automobilistes sont encore plus vigilants. «On pense aux gamins», lâche l’un d’eux. Ceux qui sont morts, ceux qui sont encore à l’hôpital, parfois en «urgence absolue», parfois stabilisés ou dans le coma.
A la morgue, lors de l’ultime adieu de Suzanne à son petit-fils, elle l’a regardé longuement. «Il avait la bouche ouverte, je l’ai reconnu à ses dents, raconte la grand-mère. Il y a quelques mois, je lui avais dit tu as les dents du bonheur mon Yoyo, comme moi, ta mamie d’amour, ça veut dire que tu vas être heureux.» Au moins il est parti sur cette promesse. La vie, hélas, ne l’a pas tenue. Une goutte de plus dans un océan de douleur.
Merci au journaliste d'un grand magazine français de nous avoir aidé à recueillir ses témoignages pour écrire cet article.
Maeva Coucke, Miss Nord-Pas-de-Calais, s'est attirée les foudres des internautes ce samedi 16 décembre lors de l'élection de Miss France 2018.
Interrogée après avoir été sélectionnée parmi les 12 finalistes de cette année, la jeune femme s'est amusée de sa couleur de cheveux. Rousse, elle a souligné les différentes chevelures des précédentes Miss France. "Après une blonde, une brune, une miss à la crinière de lionne", pourquoi pas une rousse, a-t-elle lancé au micro de Jean-Pierre Foucault.
Pointée du doigt comme raciste, cette comparaison animale visant Alicia Aylies n'est pas du tout passée sur Twitter.
C'est Miss Nord-Pas de Calais qui a été élue Miss France 2018 hier soir. Une jeune femme à la chevelure de feu.
« Jamais deux sans trois », Maëva Coucke l'a prouvé hier soir en remportant le titre de Miss France 2018. Après Camille Cerf en 2015 et Iris Mittenaere en 2016, la jeune femme de 23 ans est la troisième Miss Nord-Pas-de-Calais a être élue plus belle femme de France. Souriante et très à l'aise aussi bien sur scène que face à Jean-Pierre Foucault, elle a su rapidement tirer son épingle du jeu et séduire les membres du jury et le public.
Outre son aisance naturelle, un autre détail important a sûrement dû jouer en sa faveur. « Je suis sensible aux rousses, j’aime sa chevelure flamboyante, c'est ma Miss préférée ! », a déclaré Jean Paul Gaultier le président du jury à quelques journalistes avant le début de l'émission. Et il est vrai que sa chevelure de feu a fait toute la différence. Seule rousse parmi les blondes et les brunes, on ne voyait qu'elle.
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